Visa obligatoire quelle que soit la durée du séjour. Il s'obtient en 3 jours ouvrables à l'ambassade de Paris (plus long évidemment si vous faites votre demande par courrier depuis la province). Depuis 2009, le coût du visa a été divisé par 2 ; il est même gratuit pour les moins de 18 ans. Bien se renseigner pour savoir si cette « promotion » est prolongée sur toute l'année 2011.
Il est aussi possible de le prendre sur place, à l'arrivée ; vérifier toutefois avec votre compagnie aérienne qu'elle vous embarquera bien sans visa. Et, sur place, pensez à vous munir de patience et... de dollars, les euros ne sont plus acceptés à l'aéroport.
Il vous faut :
- le formulaire de demande de visa ;
- un passeport ayant une validité d'au moins 6 mois et comportant une page entièrement vierge pour l'apposition du visa ;
- une photo d'identité ;
- une attestation de billet aller-retour ou une photocopie de la facture de votre agence de voyages ;
- 20 € en espèces pour une entrée ou 40 € pour deux entrées sur le territoire (tarif également valables pour les ressortissants belges). Pour les Canadiens, le visa une entrée coûte 32 $Ca, le visa à multiple entrée coûte 63 $Ca. Pour les Suisses, prévoir 30 Fs pour le visa une entrée et 60 Fs pour le visa à multiple entrée.
À noter qu'un visa à une entrée permet de repasser une deuxième fois par le Kenya UNIQUEMENT si l'on revient de Tanzanie ou d'Ouganda. Vous pouvez, par exemple, faire un aller-retour dans les parcs tanzaniens sans avoir à payer un nouveau visa pour entrer de nouveau au Kenya. Le visa « double entry » ne sert en pratique que pour les personnes voyageant souvent au Kenya.

De province, possibilité de demander le visa par courrier en 15 jours. Mêmes documents, règlement en mandat-cash et enveloppe retour en recommandé.

Plusieurs points sont à retenir :
- à l'intérieur du pays, une extension de visa peut être obtenue au service d'immigration des principales villes ;
- il est possible d'obtenir un visa de transit d'une validité maximum de 6 jours ; il est délivré à l'aéroport lors de votre arrivée au Kenya ;
- les touristes ne sont pas autorisés à travailler ou à établir leur domicile au Kenya sans l'autorisation du Principal Immigration Officer à Nairobi. Au-delà de 6 mois, un permis de séjour est exigé.

- Exemptions de taxes : voici les quantités maximales que vous pouvez importer dans le pays sans avoir à les déclarer à la douane : 200 cigarettes ou 50 cigares ou 250 g de tabac, 2 litres de vin, 1 litre de spiritueux, 450 g de parfum.

En France

- Consulat et ambassade du Kenya : 3, rue Freycinet, 75116 Paris. M. : Alma-Marceau. Tél. : 01-56-62-25-25. Section consulaire ouverte du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 15 h à 16 h.
- Office du tourisme du Kenya : c/o Interface Tourism, 11 bis, rue Blanche, 75009 Paris. Tél. : 01-53-25-12-07. Pour les demandes de documentation sur le Kenya (demandes par e-mail ou par courrier).

Au Kenya, il y a 20 ou 30 millions d’années, l’une des plus gigantesques fractures de l’histoire de la Terre fendit l’Afrique de l’Est du nord au sud sur 7 000 km. Elle produisit également tout un tas de théories passionnantes, telle l’« East side story » selon laquelle le singe serait devenu l’homme à l’est du Rift, mais toujours sujettes à de nouvelles remises en cause.
Car, depuis, on a trouvé Toumaï, sept millions d’années (deux fois plus âgé que Lucy), à 2 500 km à l’ouest de ce même Rift, au Tchad actuel...
Néanmoins, on attribue au Kenya l’une des plus anciennes présences humaines avec l’australopithèque, intermédiaire bipède entre le singe et l’homme, qui valut à la région (au sens large puisque l’Éthiopie et la Tanzanie sont également de grands pourvoyeurs de fossiles) le titre de berceau de l’humanité.
Mais on ne vient pas au Kenya pour ses fossiles : le pays est avant tout connu pour sa faune sauvage et ses paysages modelés par le Rift, qui se combinent en un unique terme : safari. Parcs nationaux et réserves sont une extraordinaire invitation à la découverte de la nature et de la vie qui s’y donne en spectacle.
En prime, le Kenya offre une réponse à quasiment tous les rêves d’évasion : plages de sable blanc et cocotiers, plongée sous-marine, savanes, forêts et déserts, randonnées pédestres de plaine, plateau, moyenne montagne, et même alpinisme. Si vous vous apprêtez à vivre votre première rencontre avec la faune africaine, vos rêves de gosse ne seront pas déçus !


Carte d’identité Kenya

- Superficie : 582 647 km², un peu plus grand que la France.
- Population estimée : 39 millions d'habitants (estimation 2009).
- Taux de croissance : 2,57 %.
- Taux de fécondité : 4,6 enfants par femme.
- Espérance de vie : 58 ans.
- Taux d'alphabétisation : 86,5 %.
- Capitale : Nairobi (3 millions d'habitants).
- Langues officielles : swahili, anglais.
- Monnaie : shilling kenyan (Ksh).
- Régime : présidentiel depuis le 12 décembre 1963.
- Chef de l'État et du gouvernement : Mwai Kibaki, depuis décembre 2002.
- Religions : 45 % de protestants, 33 % de catholiques, 12 % d'animistes et d'hindous, 10 % de musulmans.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : les parcs nationaux du lac Turkana ; le parc national et la forêt naturelle du mont Kenya ; la vieille ville de Lamu ; les forêts sacrées de kayas des Mijikenda, au titre du patrimoine oral et immatériel.

Économie
Le système Harambee

L'économie kenyane n'a pas connu de rupture traumatisante lors de l'accession du pays à l'indépendance. De nombreux Britanniques sont toujours à la tête des plus grandes exploitations fermières du pays. Aujourd'hui, le secteur de l'agriculture occupe encore près de 75 % de la main-d'œuvre et compte pour près d'un quart du PIB.

Le tourisme au secours de l'agriculture

La fluctuation des cours mondiaux du thé et du café provoqua des faillites en série d'investisseurs et de spéculateurs. Les sécheresses successives, qui culminèrent en 1984 et en 1992, engendrèrent des situations de disette dans le nord et l'ouest du pays.
L'émergence du tourisme est tombée à point. Les modes du safari et des vacances sous les tropiques ont alors hissé le Kenya au premier rang du tourisme africain. Le Kenya doit désormais faire face à la concurrence de la Tanzanie, du Botswana et de l'Afrique du Sud.

Crise de confiance et nouvelle donne

Avec les années 1990, le pays s'enlise dans le marasme mondial. Il y a bien l'agriculture qui s'est engouffrée dans une nouvelle voie prometteuse : l'horticulture. Mais en 1997, le FMI décide de suspendre son aide financière pour protester contre la corruption du régime. Le coup est rude pour l'économie.

Le défi démographique et social

La croissance économique n'a toujours pas rattrapé une démographie longtemps galopante.
L'économie kenyane possède un réel potentiel : c'est également le pays le plus industrialisé d'Afrique de l'Est, son agriculture est performante, et sa main-d'œuvre très bon marché. Enfin, le pays possède une classe moyenne bien formée.

Un tableau contrasté

Aujourd'hui, les perspectives de l'économie kenyane dépendent beaucoup de la stabilité politique.
Les performances économiques du pays ont été affectées par la crise du premier trimestre 2008. Mais le gouvernement se voulait optimiste, espérant un taux de croissance à 4,5 % minimum. Bel optimisme quand on sait que l'estimation du coût des mesures destinées à « relocaliser » les centaines de milliers de personnes déplacées était estimé, début avril 2008, à 468 millions de dollars... De quoi plomber durablement le budget de l'État.
On fonde aussi de grands espoirs sur le marché commun de l'EAC (East African Community).

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